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Page:Rohan - Les Lucioles, Calmann-Lévy.djvu/23

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PLACE AUX VIVANTS !

À la Baronne de Baye.

 
Je vis un long mur blanc, puis des grilles ouvertes,
Des tertres et des croix dans un funèbre enclos,
Et des inscriptions, des buis, des touffes vertes,
Des marbres, des cyprès ; j’entendis des sanglots.

Et je me promenai, là, dans ce cimetière
Odorant de boutons sur le point de s’ouvrir ;
Et dans le champ des morts, foulant la molle terre,
Je ne comprenais pas pourquoi l’on doit mourir.