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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/100

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PALMIRA.

de cet innocent badinage : encore a-t-il pour base mon amitié fraternelle, puisque, croyant ne vous voir qu’une aversion sans motif pour sir Spinbrook, j’ai pu chercher à la vaincre ; mais si Élisa aimait, si elle avait trouvé un mortel digne d’elle, je voudrais devenir son ami, je le servirais de tout mon pouvoir ; et peut-être la chaleur et le zèle que j’apporterais à cette cause la leur feraient-ils gagner.

Élisa, attendrie, a remercié son frère. Celui-ci, voulant absolument connaître son secret, continuait ainsi un interrogatoire qui faisait palpiter mon cœur : Est-ce l’agréable, le beau Melmoth, qui depuis si long-temps est l’adorateur passionné de vos char-