Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/101

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
97
PALMIRA.

mes ? Elle a répondu paisiblement : En vérité, j’aimerais autant sir Spinbrook avec sa médiocrité, que le célèbre lord Melmoth. — Serait-ce ce jeune duc français, si aimable, si assidu l’hiver dernier à Londres, qui même a sollicité ouvertement votre main ? — J’aime beaucoup les Français ; mais celui-ci porte trop l’empreinte de la frivolité nationale.

Ô ma sœur ! réplique Edward, votre tante Cramfort aurait-elle deviné juste, en vous accusant d’un amour romanesque ? Je me garderai bien d’ajouter qu’il puisse être vil ; peut-être quelque distance de rang, de fortune… (Élisa dans ce moment a pâli et tremblé ; et moi, moi.) que les Sunderland jugeraient immense,