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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/11

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PALMIRA.

madame Harville. Elle leur avait toujours dit qu’elles étaient filles de son frère, mort ruiné ; mais qu’il lui avait cependant laissé un précieux héritage en lui léguant Simplicia et Palmira : mots touchans que les deux jeunes miss savaient apprécier.

L’hiver approchait. Cette saison s’annonçait par des journées déjà froides et pluvieuses. Les deux sœurs furent obligées de renoncer aux lectures qu’elles se plaisaient à faire sous l’ombrage d’un antique sapin, et à leurs courses favorites auxquelles se joignaient Poly, fille du ministre, et quelques lestes paysannes du village. Le but de ces courses était de parvenir le plus vîte, le plus légèrement, à la cime des monts, et de les redes-