Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/12

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
8
PALMIRA.

cendre avec plus de rapidité. Le prix de la nouvelle atalante était une couronne de chêne et de roses. Simplicia sur-tout était si fière et si heureuse quand elle l’avait méritée, que, plus d’une fois, Palmira ralentissait ses pas pour laisser couronner sa sœur. Sans attacher beaucoup d’intérêt à ces jeux, elle les regretta cependant cette année plus que les autres. La vie sédentaire à laquelle elle se trouva réduite par la rigueur de la saison lui devint insupportable. Vainement sa tante et Simplicia redoublaient de soins et d’attentions ; elles ne pouvaient en obtenir un sourire.

Un soir, prétextant un grand mal de tête, elle se retira dans sa chambre avant l’heure ordinaire. Sa sœur alla