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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/115

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PALMIRA.

mère, étant trop infirme pour me servir, a pour unique emploi de m’enfermer tous les soirs à dix heures, et de venir me remettre en liberté le lendemain matin.

« Pour revenir à ma chère Clara, son cœur est obligeant et pur, ses manières agréables. Ayant été élevée dans une ville voisine, elle m’a compté qu’elle aime et est aimée de James Burlow ; mais ce n’est que le fils d’un bûcheron, et ses parens ne voudraient pas consentir à leur union. Pauvre petite ! il est donc par-tout des victimes de cette odieuse inégalité. On ne soupçonne pas même notre amour, ajouta-t-elle ; comment croirait-on que le fils d’un bûche-