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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/13

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PALMIRA.

la rejoindre assez promptement, et la trouva tellement absorbée dans ses rêveries, qu’elle n’en fut point apperçue. Palmira, répète deux fois l’affectueuse voix de Simplicia ; et, à la dernière interpellation, elle lui répondit enfin. Hé bien, que desirez-vous ? — M’informer d’une santé si chère. Hé ! Palmira ! ajouta-t-elle, en jetant ses bras autour de son cou, d’où vient cette tristesse ? Elle perce le cœur de notre aimable tante. Qui peut donc la provoquer ? Celle qui est véritablement plus que notre mère est si tendre pour vous. Notre intérieur jouit d’une paix profonde. Le digne Orthon, sa respectable épouse, la bonne Poly, nous visitent fréquemment. Au sein d’une si douce