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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/14

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PALMIRA.

société, j’attends patiemment le retour du printemps ; car il renaîtra, et puisse aussi, ma chère Palmira, votre satisfaction reparaître avec lui, pour le bonheur de vos amis ! — Heureuse, très-heureuse Simplicia, que nulle réflexion ne vienne altérer la vôtre ! — Ah ! une seule, la santé de ma tante. — Et, si cet état devenait plus fâcheux, reprit Palmira, avec le ton de l’effroi, si cet ange gardien nous était enlevé, que devenir ? Avez-vous l’idée d’un parent, d’un ami, pour nous servir d’appui ? Il faudra vivre et mourir dans cette effroyable solitude, sans jamais pénétrer l’obscurité qui nous enveloppe. Votre extrême jeunesse vous a-t-elle donc empêchée de penser que nous