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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/15

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PALMIRA.

ne sommes pas là où nous devrions être ? L’esprit si orné de notre aimable tante, ses manières si élégantes, font naturellement présumer qu’elle est d’une classe infiniment supérieure à tout ce qui nous entoure. Enfin nous ne sommes pas nées à Heurtal ; et cependant avons-nous jamais entendu dire qu’il existât ailleurs, pour nous, une famille, des protecteurs ? Sur la surface entière du globe, nous ne trouverions pas un asile.

Quelle horrible réflexion ! répliqua Simplicia en pleurant ; mais notre amie peut nous être conservée ; espérons-le du moins ; et une voix secrète me dit que, du fond de sa tombe, elle nous protégerait encore. — Charmante fille ! tout vous porte