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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/157

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CHAPITRE IX.




Je commençais à éprouver de vives inquiétudes sur les secours dont je pourrais être privée à Roche-Rill, lorsqu’un soir, déjà rentrée chez moi, j’entendis dans les cours un mouvement de carrosses et de chevaux. Je frissonnai, croyant que c’était une visite de Mortymer. Cette crainte ne dura pas. Je distinguai une voix douce s’écrier : Où est-elle ? où est-elle ? et je vois paraître miladi Anna Sunderland, suivie de son mari et de mistriss Hovard, mon ancienne gouvernante. Edward, l’air triste et contraint, restait derrière sa fem-