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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/163

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PALMIRA.

j’irais rejoindre la contrée où existerait le seul être qui pût m’attacher à la vie ; que j’y occuperais une maison agréable, l’une des nombreuses propriétés de miladi Anna ; de là, je pourrais veiller à mon enfant, mais sans faire connaître le grand intérêt qu’il m’inspirait ; car Edward et sa femme voulaient se conserver l’espoir que je reparaîtrais un jour dans le monde. Excepté cette dernière idée, j’adoptai toutes leurs propositions avec la plus vive reconnaissance.

Mon frère et Anna, après être restés près d’un mois, furent obligés de me quitter, mais en me promettant une visite pour le printemps prochain dans ma nouvelle retraite.