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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/164

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PALMIRA.

Ma bonne gouvernante resta ; Akinson et le chirurgien ne tardèrent pas à arriver, et peu de semaines après reçurent l’enfant de l’amour et du malheur. M. Akinson l’enleva à ma tendresse, si douce et si vive, et le porta de suite chez une excellente nourrice, qui demeurait précisément à côté du parc de Rosemont-Hill, nom du pays que j’allais habiter.

J’attendis à peine mon rétablissement pour voler dans les lieux où je devais trouver ma fille : ma fille ! il fallait dire ce mot bien bas ; mais mon cœur le répétait sans cesse.

Lorsque j’eus quitté Roche-Rill, j’éprouvai que le comble du désespoir ne peut absorber toutes les fa-