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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/173

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PALMIRA.

grave, mais non dépourvu d’affection. J’ai aussi prononcé votre exil, me dit-elle ; mais le temps, les événemens, affaiblissent et changent les résolutions : j’ai d’ailleurs la certitude qu’à Londres, l’on attribue simplement notre désunion à votre aversion pour sir Spinbrook ; et, à vous parler franchement, l’on vous excuse, et l’on nous blâme. Vous savez quelle tendresse vous m’inspirâtes dès votre enfance, je l’ai sentie renaître. Je vous avouerai aussi que j’ai essayé de fléchir lord et ladi Sunderland avant leur départ, mais votre mère est inflexible, et gouverne despotiquement son époux. Ils n’ont plus le droit de se mêler de vos actions, s’ils persistent dans leur aban-