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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/18

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PALMIRA.

arrivèrent, et mirent en fuite le terrible animal. Cet événement annonçait trop de dévouement de la part de ma tante, pour que je l’oubliasse jamais, quand même je ne l’eusse pas revue ; mais, peu de temps après, un homme âgé, qui souvent avait apporté de l’argent à ma nourrice, et des vêtemens pour moi, vint me chercher, et me conduisit dans une auberge, où je trouvai madame Harville et vous, Simplicia. Elle nous fit embrasser, et me dit de vous appeler ma sœur. Que conjecturer de ces souvenirs ? Qu’augurer sur-tout de l’avenir ? — Rapportons-nous-en à la tendresse et à la prudence de madame Harville, interrompit Simplicia, et, par d’inutiles inquiétudes, ne trou-