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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/217

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PALMIRA.

primable que lui causa cet élan passionné ; elle lui dit donc qu’elle n’avait qu’à se louer, en général, de la sensibilité qu’elle avait inspirée dans ce jour mémorable, et elle demanda à retourner près de Mathilde. Quoi ! déjà ? dit Abel. Elle feignit de ne pas l’entendre ; il lui offrit son bras ; elle le remercia avec une politesse froide. Il l’accompagna jusqu’auprès de sa sœur, et la salua.

Ma chère, dit Mathilde, ma recette n’a pas réussi : vous êtes pâle comme un lys. Je suis mieux cependant, répondit Palmira. La première, satisfaite de cette assurance, écouta l’opéra. Pour Palmira, son imagination lui retraçait sans cesse ces mots : Vous étiez déjà tout, oui tout,