Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/219

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
215
PALMIRA.

coupable ; mais elle y revint plus d’une fois.

L’opéra fini, les deux miss sortirent promptement afin de n’être pas vues. Mathilde ramena Palmira, en la priant de lui consacrer le plus de temps qu’il lui serait possible. Personne n’était encore rentré à Gros-Venor-Square. Palmira, que tant d’agitations diverses avaient abattue, se coucha sans attendre ses amies. Elle rêvait à Simplicia, peut-être à Abel, lorsqu’elle fut réveillée par la voix de sa cousine : Pardon, ma chère, lui dit celle-ci, si je trouble votre repos ! Mais comment finir la journée sans venir vous embrasser ! Ô Palmira ! si j’avais joui de votre présence, quel surcroît de plaisir ! Il faut