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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/222

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PALMIRA.

le méritez bien. — Vraiment, je l’espère : des parens si tendres, un époux que j’aimerai bien, vivre toujours avec ma sœur de cœur, ah ! le bonheur se fixera près de nous… Vos yeux se remplissent de larmes, ma bien aimée, quand je parle de bonheur ; n’y croiriez-vous pas ? Adoptez mes doux pressentimens.

Ils ne peuvent se réaliser pour moi, reprit Palmira en sanglotant. Simplicia couvrait d’affectueux baisers le front de son amie, tandis qu’elle sentait ses pleurs ruisseler sur ses joues. Elle se remit cependant, et assura Simplicia qu’elle s’efforcerait le lendemain d’être à l’unisson de son agréable humeur.

Simplicia s’en alla moins radieuse