Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/26

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
22
PALMIRA.

tante : Oh ! Madame, que ne m’est-il permis de la presser contre mon cœur ! Hélas ! n’en aurais-je pas le droit ! Oui, bon Akinson, répondit madame Harville, vous pouvez avoir avec elle tous les procédés d’un père. Alors Palmira, embellie par une vive rougeur, fut embrassée par l’honnête vieillard, qui se retira aussitôt.

Il paraît un excellent homme, ce M. Akinson, dit Simplicia. Un peu extraordinaire, reprit Palmira. Oui, vraiment extraordinaire, appuya madame Harville, par le dévouement et l’affection constante qu’il a conservés à ma famille. Palmira baissa les yeux. Ma tante, continue Simplicia, cette visite a bien dû vous étonner. Mais comme vous me semblez pâle, abat-