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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/27

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PALMIRA.

tue ! Serait-il venu vous apprendre quelque événement fâcheux ? — Non, mon amour ; au contraire, il m’a fait espérer des choses aussi inattendues qu’heureuses pour ma Simplicia. — Pourquoi me nommer seule ? êtes-vous irritée contre ma sœur ? Vous trouverez peut-être qu’elle a été trop réservée avec M. Akinson ; mais il l’a embarrassée par des manières un peu libres. Ma tante, dit Palmira, si je vous ai offensée indirectement dans la personne d’un ami, pardonnez-le-moi. — Oui, je vous pardonne, mon enfant, répondit l’indulgente femme ; mais, de grace, ne manifestez nul air de fierté envers l’honnête Akinson. Pauvre petite ! sois bonne, affectueuse pour tout le monde. Et toi,