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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/28

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PALMIRA.

Simplicia, tu aimeras toujours Palmira ; n’est-ce pas ? — Si j’aimerai ma sœur ! s’écria Simplicia, en se jetant dans ses bras ; de la vie à la mort, ma compagne inséparable, l’amie que me donna la nature ! Ô ma mère, ajouta-t-elle, en tombant aux pieds de madame Harville, et en entraînant Palmira, bénissez vos deux enfans ! Cette demande fut exaucée avec les plus tendres expressions. Madame Harville les embrassa toutes deux, retint un instant de plus Palmira contre son sein, et les renvoya ensuite.

Rentrées dans leurs appartemens, elles se regardèrent un moment sans parler ; Simplicia, en rompant le silence la première, demanda à Palmira ce qu’elle augurait de l’arrivée