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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/29

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PALMIRA.

de l’étranger. — Certes, vous devez vous en réjouir, un grand changement se prépare dans votre sort. — Pourquoi ne pas dire le nôtre ? — Soyez persuadée que les nouvelles de M. Akinson vous regarderont seule ; vous êtes un personnage très-important pour cet homme ; il vous a prodigué les égards les plus marqués : loin de mon cœur d’en être jalouse ! mais je peux être étonnée que la sœur de Simplicia ne les partage pas. J’ai très-bien remarqué que son ton, en me parlant, était celui de l’intérêt sans doute ; mais il a répété deux fois : Pauvre chère miss ! Il semblait me plaindre, et vous respecter ; ce qui ne prouve pas que la destinée qui nous attend soit la même ; ensuite