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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/30

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PALMIRA.

l’émotion de ma tante, l’exhortation qu’elle vous a adressée de m’aimer toujours. Ah ! croyez-moi, Simplicia, vous serez heureuse comme vous méritez de l’être ; et Palmira, élevée dans une chaumière, passant sa jeunesse dans les rochers d’Heurtal, sera peut-être le reste de sa vie dans une situation plus misérable encore !

Simplicia pleurait ; car le ton de sa sœur était dur et sombre. Allez, allez, lui dit-elle, plaise au ciel que ces grands événemens vous concernent uniquement, je m’en réjouirai de toute mon ame ! L’une des deux ne peut se croire heureuse, sans que l’autre le devienne également. Bon soir, Palmira. Elle se leva précipitamment, fit quelques pas pour sor-