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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/31

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PALMIRA.

tir, s’arrêta un moment pour tendre la main à sa sœur, trop préoccupée pour répondre à la cordialité de ce geste. Mais le lendemain Palmira entra la première dans la chambre de Simplicia, et la réveilla par un baiser appliqué sur son front. Celle-ci sourit en ouvrant les yeux, et ne se rappela même pas qu’elle s’était crue offensée la veille. Palmira n’avait pas oublié qu’elle lui devait quelque réparation ; aussi était-elle plus affectueuse que de coutume. Levez-vous, mon ange, lui dit-elle, il faut soigner notre toilette aujourd’hui, cela plaira à ma tante. Elles arrangèrent donc leurs beaux cheveux avec autant de naturel que de grace ; et, malgré ses soixante ans, Akinson fit rester un