Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/32

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
28
PALMIRA.

quart-d’heure de plus devant leur miroir les deux plus jolies personnes d’Angleterre.

La cloche du déjeûner les fit descendre ; elles trouvèrent le thé préparé, et Akinson assis près de madame Harville. Il ne les avait encore vues que le soir, avec des grands chapeaux et des schalls qui les enveloppaient ; mais le matin, à l’éclat du grand jour, leurs nobles fronts, brillans de jeunesse, et couverts de quelques boucles légères, leur taille dans tous ses avantages, elles éblouirent Akinson. Un mouvement d’admiration lui échappa. Palmira fut prévenante, vraiment aimable pour lui ; aussi en paraissait-il comblé. Elle se surpassa sur le piano, et lui fit voir