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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/33

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PALMIRA.

avec complaisance ses dessins, les portraits qu’elle avait faits de madame Harville et de Simplicia. Alors Akinson lui dit avec une visible émotion : Il faut, miss, que je vous montre un chef-d’œuvre dans ce genre. Il tira de sa poche une boîte, sur laquelle était peint un homme de vingt-huit ans à-peu-près, d’une belle et sur-tout intéressante figure. Simplicia le regarde, et s’écrie aussitôt : Oh ! ma sœur, comme il vous ressemble ! voici vos grands yeux noirs, votre expression un peu grave ; cette image doit être celle d’un parent. À ce nom si précieux au cœur de Palmira, celle-ci le couvre de baisers. Akinson la fait remarquer à madame Harville ; qui, pâle, fondant en larmes,