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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/34

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PALMIRA.

lui dit, avec l’accent de la douleur et du reproche : Ah ! quel mal vous me faites ! Palmira vole près d’elle, et prononce avec force les mots suivans : Ce portrait n’est indifférent à personne ici ; s’il est dans mon devoir de le chérir, de le contempler avec respect, ma tante, donnez-lui un seul baiser. Madame Harville, presque égarée, le prend des mains de sa nièce, le porte à ses lèvres, et tombe évanouie. Akinson s’accuse d’avoir commis une grande imprudence. Simplicia soutient sa tante ; pour Palmira, elle se livrait aux mouvemens les plus passionnés. Vous le voyez, s’écriait-elle avec transport, elle l’a confirmé, c’est un parent, un ami ; il semble me sourire : hors