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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/41

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CHAPITRE III.




Le lendemain matin, Simplicia descendit la première chez madame Harville, qu’elle trouva levée. Celle-ci voulut qu’elle échangeât son ruban bleu contre un lilas, couleur qui lui seyait le plus ; elle l’attacha elle-même, et paraissait vouloir donner plus de grace à ses vêtemens ; et, tout en la trouvant charmante, elle faisait l’impossible pour la rendre mieux encore.

Lorsque Palmira parut, madame Harville lui jeta un regard doux et triste, en lui disant : Tu es belle aussi, mon enfant. Cette matinée se passa presque dans le silence. Vers le