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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/7

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PALMIRA.

soir, célèbre dans les annales du pays, madame Harville et ses nièces étaient arrivées dans une berline, à la Maison Blanche, nom par lequel on désignait celle où elles établirent leur demeure.

Quelques mois auparavant, un homme d’affaires était venu l’acheter, la disposer, et la rendre habitable. Il repartit bientôt. Nulle visite d’étrangers ne se fit remarquer pendant ce long intervalle de temps ; ainsi, sans aucune affectation de mystère, il était impossible d’affirmer ce qu’elles étaient, d’où elles venaient, si elles portaient leur véritable nom ; mais leur manière d’exister était si pure, tellement au-dessus de tout soupçon calomnieux, que l’on respectait