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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/8

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PALMIRA.

ce que l’on ne pouvait comprendre.

Madame Harville, malgré la délicatesse de sa santé, s’occupait constamment de l’éducation de ses nièces.

Quoiqu’elle eût été leur seule institutrice, elle leur avait donné tous les talens imaginables. Miss Palmira dessinait avec une perfection rare, étonnait sur le piano ; et quand elle accompagnait sa sœur chantant quelques morceaux italiens, il était impossible d’entendre rien de plus mélodieux. Elles parlaient également bien trois ou quatre langues ; et en les voyant danser, on eût présumé qu’elles étaient élevées à Saint-James, et non dans une semblable solitude. Elles y étaient également chéries.

L’aimable urbanité de Simplicia