Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/101

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
95
PALMIRA.

le mauvais temps, de retourner au château, passa le long du canal ; il apperçoit une femme évanouie, et la devine, à son émotion, avant de pouvoir la reconnaître. Il hâte ses pas : Dieu ! s’écrie-t-il, c’est bien elle : ainsi seule ! ainsi mourante ! Ô miss Harville ! reprenez vos sens. Il s’efforce de la soulever, sans qu’elle puisse s’aider et l’entendre ; il la porte, dans cet état, sur un banc de gazon. Il la contemple, avec un mélange d’affliction et d’admiration. Ô Palmira ! s’écrie-t-il, nulle beauté au sein d’une florissante santé n’est plus séduisante que toi ! Plongée dans le sommeil de la mort ! de même tes superbes yeux noirs se fermèrent la première fois que je te vis ; et il don-