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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/131

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PALMIRA.

voile sombre une si brillante perspective.

La veille du départ n’arriva que trop promptement pour lui ; il avait été faire ses adieux au duc de Derwind, dont les possessions touchaient à Sunderland. Mais, étant convenu avec Simplicia d’aller la rejoindre au presbytère, il abrégea sa visite, et arriva chez Palmira, croyant de bonne foi que Simplicia devait y être déjà : la première était encore seule, occupée à dessiner. En voyant entrer Abel, elle jeta un cri, et serra précipitamment son papier dans son sein. Il lui demanda pardon de l’interrompre, ajoutant qu’il avait cru trouver sa cousine près d’elle. — Sans