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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/132

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PALMIRA.

doute elle va arriver ; allons à sa rencontre.

Et, avec une extrême précipitation, miss Harville cherchait son schall, son chapeau. Sir Abel la regardait dans ses habits de deuil ; il admirait ses beaux cheveux bouclés naturellement, ses traits si nobles, si réguliers, adoucis depuis quelque temps par l’ombre d’une profonde tristesse. Superbe et touchante Palmira, pensait-il, bientôt je ne pourrai plus contempler tes charmes, ni entendre les accens de ton harmonieuse voix. Il s’avança, l’arrêta, en prenant respectueusement sa main, et lui disant : Attendons plutôt votre amie ici. Nous ignorons si elle vien-