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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/154

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PALMIRA.

Ce fut donc avec moins d’émotion qu’elle ne l’avait craint, qu’elle reçut le soir même milord Sunderland et Simplicia, qui venaient lui faire leurs adieux. Milord eut lieu d’être étonné de son maintien calme et assuré, ne pouvant deviner les desseins qui l’animaient ; il sentit une sorte d’indignation.

Qu’elle est loin de posséder l’ame tendre et délicate d’Élisa ! pensa-t-il. M. et madame Orthon entrant presque aussitôt, milord prit la parole, et d’un ton qui exprimait visiblement son embarras : Il serait difficile sans doute de prévoir les motifs qui décident miss Harville à vivre éloignée d’amis qu’elle ne devrait jamais quitter. Une chose peut nous con-