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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/155

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PALMIRA.

soler, c’est que nous n’avons nul reproche à nous faire à son égard. Je souhaite que sa conscience soit aussi pure.

Simplicia baissa les yeux, bien fâchée de voir traiter ainsi Palmira. Celle-ci rougit en répondant : Cette conscience sera toujours plus intacte peut-être que les apparences ne sembleront le prouver. Milord eut un mouvement d’impatience ; mais il songea au même instant qu’elle était la fille d’Élisa, et il la recommanda dans les termes les plus touchans à monsieur et à madame Orthon, en les assurant qu’il aurait eu moins de déférence pour la bizarre volonté de miss Harville, s’il ne la laissait pas dans de si excellentes mains. Aimez,