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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/156

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PALMIRA.

soignez, leur dit-il, celle qui fut si chérie de ma sœur ; n’eût-elle que ce droit à réclamer, il doit être sacré pour nos cœurs.

L’horloge sonna neuf heures ; on devait partir le lendemain de grand matin pour Londres, et milord avertit sa fille qu’il était temps de retourner au château. Simplicia se leva lentement de sa place, fit ses adieux à monsieur et à madame Orthon, embrassa miss Poly, puis se précipita dans les bras de Palmira, qui sentit alors toute la puissance d’une si longue et si douce amitié, en songeant que c’était pour la dernière fois qu’elle voyait l’aimable compagne de son enfance. Elle baisait ses joues, son front, ses yeux, avec transport.