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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/157

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PALMIRA.

Qui eût imaginé, en contemplant leurs regrets, leurs caresses, que c’étaient les deux rivales ?

Milord Sunderland ne fut pas insensible à ce touchant spectacle. Ah ! dit-il, en prenant la main de Palmira, consentez à nous suivre, et tout est oublié. — Le meilleur des hommes ! cela est impossible. Adieu, ma Simplicia ! adieu, digne frère d’Élisa Sunderland ! je vous conjure de ne voir jamais dans toutes les démarches de l’infortunée Palmira que des intentions saines et droites, parussent-elles même extraordinaires : mémoire d’Élisa, je t’invoque pour en être la garantie.

Milord la retint encore, en répondant : Hé bien, j’en suis persuadé ;