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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/158

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PALMIRA.

mais vivez près de moi, afin que je sois aussi votre caution dans un monde trop porté à soupçonner la jeunesse et la beauté.

Ce monde, reprit Palmira, ne m’a-t-il pas atteint de la malignité de ses traits, étant sous votre sauvegarde ? et, par une fatalité développée sous tous les aspects, ne suis-je pas coupable envers vous, envers Simplicia ? Adieu encore ; vous avez la générosité de supporter ma vue ; mais je n’ai pas la force de braver vos reproches tacites, qui sont inévitables ; vous vous en défendriez vainement.

Elle embrassa une dernière fois Simplicia, baisa la main de milord Sunderland, et se retira au fond de l’appartement de madame Orthon.