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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/159

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PALMIRA.

Je ne les verrai donc plus ! pensa-t-elle alors, et des larmes abondantes cédèrent à cette réflexion. Elle reconnut bientôt sous sa croisée la voix de Simplicia. Elle l’entr’ouvrit doucement, pour appercevoir encore ses traits charmans. La lune, qui donnait dans toute sa clarté, la servit parfaitement. Elle la vit diriger ses beaux yeux bleus vers le pavillon que miss Harville occupait ordinairement, et entendit distinctement ces paroles : Modeste asile de Palmira, puisses-tu ne retentir jamais de ses soupirs douloureux, et être, tant qu’elle habitera dans tes murs, un séjour de contentement et de paix !

Mais laissons quelques jours miss