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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/161

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PALMIRA.

seraient trop sanglans. Amenons d’abord votre éloignement. Je connais l’extrême bonté de milord Sunderland, il nous servira ; alors on instruira milord Alvimar, si décidément leurs projets ne peuvent plus être réalisés. Elle fit promettre à son frère de respecter la retraite de Palmira. Il répondit en lui demandant si les charmes, les vertus de cette intéressante femme, ne pourraient pas faire oublier l’innocente tache de sa naissance. — Ne vous abusez pas, l’austère Alvimar lui pardonnerait peut-être moins encore de vous avoir enlevé à Simplicia… Simplicia ! aimable créature ! Ô mon frère ! mon frère ! quel trésor vous avez dédaigné !

Abel reprit avec chaleur, qu’il