Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/172

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
166
PALMIRA.

seraient faites sur son compte après sa disparition.

Sunderland n’était qu’à deux milles et demi de la mer. On l’appercevait parfaitement du haut de la tour, située au milieu du parc. Palmira ne s’effraya pas du danger que présentaient des rochers, et plusieurs écueils qui se trouvaient dans cette partie de la côte, et elle saisit l’occasion de parler à George, pêcheur du voisinage, qui, deux fois la semaine, apportait du poisson au presbytère. Elle s’assura d’abord de sa discrétion, puis l’engagea, par des offres brillantes, de la passer en France dans sa barque. Il faut renoncer à l’Angleterre, lui dit-elle, une honnête aisance vous rendra heureux par-tout