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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/191

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PALMIRA.

évanouie, mourante, est abandonnée au terrible élément ; et, par un de ces événemens bizarres que la providence présente quelquefois, elle est jetée sur une roche, à deux lieues à-peu-près du port.

Elle entr’ouvre enfin les yeux. La tempête paraît calmée, mais elle se voit séparée de ses compagnons de voyage, dénuée de tout secours, sur une terre aride. Les languissans regards qu’elle jette autour d’elle n’apperçoivent pas une habitation, pas un être animé. Elle fait un profond soupir, surchargée de douloureuses angoisses, et retombe dans un nouvel évanouissement.

Elle était depuis long-temps dans cette cruelle situation lorsqu’elle en-