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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/198

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PALMIRA.

plaignant alors d’une fièvre ardente, qui redoubla jusqu’à l’entrée de la nuit. Et même pendant toute cette nuit elle fut hors d’état d’entendre ce que Roger raconta à son retour, qu’il avait fait beaucoup de chemin, que l’on ne faisait que parler des désastres de la tempête, qui avait fait périr deux forts bâtimens danois, mais que l’on ne faisait nulle mention des pêcheurs anglais.

Cependant l’un et l’autre étaient sauvés. En arrivant au Hâvre, ils avaient vendu de suite les diamans à un Juif, et deux heures après ils s’étaient embarqués sur un vaisseau partant pour la Jamaïque, et y rejoindre des parens plus aisés que leur position ne devait le faire présumer,