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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/199

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PALMIRA.

et placer dans leur commerce la somme qu’ils venaient de recevoir, s’inquiétant beaucoup moins de miss Harville, qu’elle de leur sort, dont l’incertitude augmenta son mal. Il empira d’une manière effrayante, mais il fut aussi prompt que terrible, et les soins réunis de Louise et de Roger la rendirent une seconde fois à la vie. Après cinq jours la fièvre disparut entièrement, et sa convalescence fut assurée. Alors elle pria Roger d’aller à la ville la plus prochaine, lui faire quelques emplettes de vêtemens et de linge.

Cela sera très-facile, lui dit-il ; nous ne sommes pas à trois lieues du Hâvre. Palmira le supplia de ne rapporter à personne un seul mot de son