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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/200

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PALMIRA.

aventure ; car elle craignait toujours qu’elle ne finît par arriver aux oreilles des Mircour. Roger le lui promit et partit. Sa femme se serait bien chargée des commissions de miss Harville ; mais le commencement de sa grossesse un peu pénible ne lui permettait guère ce petit voyage. Elle resta donc pour faire compagnie à Palmira, qui était obligée de se revêtir momentanément des habits de Louise, qui, comme on pense bien, lui avait prêté ceux du dimanche.

Elles furent prendre l’air dans le petit jardin situé derrière la cabane, (qu’il est peut-être trop modeste de nommer ainsi). Sa rustique culture était ornée d’une quantité prodigieuse de roses, de jasmin, et de chèvre--