Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/201

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
195
PALMIRA.

feuille, fleurs chéries de Louise, et que Roger avait planté et entretenu avec un soin particulier. La haie d’aubépine qui régnait autour, n’étant qu’à hauteur d’appui, laissait voir la mer dans le lointain.

Palmira s’assit sur un banc d’où elle contemplait l’élément qui lui avait été si funeste. Louise se plaça à ses côtés, se mit à travailler à sa layette. Vous me prouvez, lui dit miss Harville, que la providence récompense quelquefois les cœurs honnêtes et sensibles, puisque vous me paraissez jouir du véritable bonheur qui naît toujours d’un bon ménage, de la santé et de l’aisance. — Ah ! oui, mademoiselle, nous sommes bien heureux de notre tendresse, et assez