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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/203

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CHAPITRE XXIII.




Je n’ai pas toujours connu le bonheur, mademoiselle. Pour Roger, il est d’une famille qui, depuis plus de deux cents ans, habite cette contrée. Ses parens sont de bien braves gens, un peu fiers néanmoins. Déjà depuis long-temps, le père Roger ayant amassé beaucoup d’argent, s’étant ennuyé de sa modeste habitation, a été demeurer à Rouen, où mon mari lui envoie toutes les semaines le résultat de la pêche qui approvisionne, en bonne partie, un des plus fameux marchés de la France. Il a aussi des sœurs bien mariées, qui