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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/204

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PALMIRA.

sont assez gentilles, mais elles n’ont pas le cœur de mon Roger.

Revenons à ce qui me concerne ; mais, mademoiselle, ajouta-t-elle déjà toute attendrie, pardonnez-moi si je pleure lorsque je parlerai de ma mère. — Oh ! bonne Louise ! ce doux nom sait aussi m’émouvoir ! Et Louise reprit en ces termes : Ma mère était fille d’un marchand du Hâvre. Son commerce, peu considérable, l’empêchait d’approcher du luxe des riches armateurs de cette ville. Cependant il voulut les égaler dans un seul point ; ce fut dans la brillante éducation qu’il donna à sa fille. Aussi, était-elle aimable autant que belle, et encore meilleure. On eut à lui reprocher une unique faute : si les hommes se