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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/205

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PALMIRA.

la sont rappelée d’une manière implacable, Dieu, plus indulgent la lui aura pardonnée. Ici, Palmira commença à prendre la plus profonde attention au récit de Louise, qui le continua de cette manière :

À l’âge de seize ans, elle fut remarquée et suivie par un seigneur étranger qui voyageait en France. Il eut à vaincre d’excellens principes ; mais un cœur tendre se déclara pour lui. Il sut en profiter. Aussi perfide qu’aimable, il partit bientôt et laissa ma mère exposée à la fureur de son père, (qui voyait tous les projets d’ambition que la beauté de sa fille avait fait naître renversés par l’éclat de cette aventure) à la vengeance d’une famille dévote, à la méchan-