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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/209

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PALMIRA.

de regards dédaigneux il fallait essuyer ! Roger, par exemple, venait écouter la messe près de nous ; mais un jour j’entendis une de ses sœurs lui dire qu’il avait bien peu de cœur de s’occuper toujours de cette petite bâtarde. (Palmira tressaillit.) Elle m’accablait de sottises de ce genre lorsqu’elle me rencontrait.

Une fois, le curé vint visiter les maisons, même les chaumières du pays. Ma mère était assise sur sa porte ; cet homme passe, suivi de beaucoup de monde ; elle crut qu’il allait aussi entrer chez elle ; mais il dit seulement : C’est donc là cette fille perdue, qui élève avec tant de scandale le fruit de son infamie, et il continua son chemin avec un air