Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/210

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
204
PALMIRA.

de mépris et d’horreur. Mon Dieu ! mademoiselle, comme vous voilà pâle ! Le récit naïf de vos malheurs m’affecte à un point extrême, dit Palmira. Ah ! ma pauvre Louise, que je vous plains… ! Elle appuya sa tête sur l’épaule de cette jeune femme. Le rapprochement de leur sort excitait ses plus fortes sensations ; elle tâcha de reprendre un peu de tranquillité, et pria Louise de continuer son histoire, ce qu’elle fit aussitôt.

Ma malheureuse mère se trouva bien mal, et voulait se jeter dans la mer. Roger la consola encore de l’injustice d’autrui. Enfin, le père de celui-ci fut s’établir à Rouen. Son fils, ne voulant pas abandonner son état, sa cabane, demanda à rester. On le